• à l'image de confitroc nous allons essayer de mettre en place sur fribourg le locle et la chaux de fond un troc gourmand et un forum d'échange de légumes, fruits .compotes, confitures, pâte de fruit sur le site de free suisse  , ainsi nous aurons le loisir de nous rencontrer et d'échanger nos gourmandises dans la convialité , j'éspére pouvoir organiser une journée rencontre dans chaque villes ci dessus mais pour le moment je vous laisse découvrir les initiatives qui se font en france

     

     

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    Confi'troc : un échange solidaire qui commence à porter ses fruits

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      Confi'troc : un échange solidaire qui commence à porter ses fruits

      samedi 25.06.2011, 05:05 - La Voix du Nord

       Les fruits offerts par les commerçants sont transformés dans la journée en confitures. Ici, d'appétissantes groseilles.Les fruits offerts par les commerçants sont transformés dans la journée en confitures. Ici, d'appétissantes groseilles.

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      Un pot de confiture en échange d'un paquet de pâtes, d'un sachet de riz, de couches pour bébés... Un troc solidaire qui permet à des bénéficiaires du RSA de se remettre en selle tout en aidant les autres. De ce projet porté par Passeport Formation pourrait germer une association. Avant-goût.

       

      PAR ISABELLE MASTIN

      bethune@info-artois.fr

      Sur le trottoir déjà, de délicieux effluves vous happent et c'est sans résistance qu'on passe le seuil du local convivialité, au Mont-Liébaut. Un groupe s'active entre les tables et les fourneaux. Gérard est l'un des deux seuls mâles mais il a l'air rassuré. Annezinois, il passe ici deux jours par semaine et s'est découvert un goût pour les confitures. La cuisine, ce n'était pourtant pas son truc. « J'ai appris sur le tas ! » Résumé d'une vie : « J'ai fait plusieurs métiers : menuisier, découpeur de poulets... et j'ai été dans le bâtiment. J'ai la bougeotte ! » Ici, il trouve un ancrage inédit. « On s'entend bien » et ça, ça compte. Les autres membres du groupe, il ne les connaissait pas il y a quelques mois encore. C'est Passeport Formation qui les a présentés. Point commun : ils sont bénéficiaires du RSA et sans emploi. Certaines dames n'ont jamais travaillé sur l'extérieur mais ont assumé leurs responsabilités de mamans. « Passeport Formation est conventionné par le conseil général pour mettre en place des actions d'insertion sociale », expliquent Anne-Marie Lechantre et Caroline Chevalier, directrice et formatrice.

      Une première a déjà eu lieu, qui a réuni une vingtaine de personnes, dont il reste une dizaine autour des bocaux de confiture. C'est la directrice qui a senti le filon. « J'avais lu dans Fémina qu'une expérience similaire était menée à Râches. » Caroline a lu l'article au groupe et enrôlé les partants. « Nous récupérons les fruits invendus sur les marchés ou dans les magasins. » Auchan, Lidl, les vendeurs des deux marchés béthunois... jouent le jeu de la solidarité. « Lundi et vendredi », Caroline se charge du transport des produits, avec Gérard et la Vendinoise Marie-Claude. Une mère de famille dont le handicap l'empêche de travailler et qui parfois, avoue-t-elle, s'ennuyait un peu à la maison.

      Elle a rejoint l'atelier, et son mari avec elle - il ferme les bocaux comme personne.

      Fruits de saison

      Le projet est économique : le sucre est payé par un coup de pouce du Rotary et du club initiative de la Banque populaire, et chaque tournée est une surprise : « Ce matin, la voiture était plus que pleine : une cagette de melons, des fraises, des groseilles... » Tout est cuit dans la journée. Les recettes viennent du Net, quand ce ne sont pas les souvenirs qui émergent. Marie-Claude se souvient que « ma mère et ma grand-mère faisaient des confitures ». Ils osent tout : un mélange (délicieux) fraise-rhubarbe, du melon, voire de la « confiture de poivrons » !

      Claudine, bombardée présidente de l'association à venir, concède qu'« au début, c'était trop cuit ou pas assez ». Maintenant, les mirlitons s'autorisent même quelques libertés. « Je suis diabétique alors on fait attention. Quand les fruits sont très sucrés, on diminue l'ajout. » Et pour être sûr de ne pas se tromper, on partage une baguette à l'heure du goûter. Claudine, venue surtout « pour aider les autres », tient à jour un cahier des productions.

      L'accord trouvé avec le Carrefour Market de la rue Fernand-Bar les autorise à y être présents un vendredi sur deux. Pas pour vendre. « On fait du troc. Chacun donne ce qu'il veut en denrées non périssables en échange d'un pot de confiture. » L'accueil est prometteur : 198 denrées contre 67 pots la dernière fois. Pour exister toute l'année, « on a déjà pensé à faire du confit d'oignons pour les fêtes, et de la confiture de coings à l'automne. » D'ici là, ils espèrent que la mairie leur aura trouvé un local pour stocker les pots. Eux, grâce aux sponsors, rêvent de s'offrir un triporteur pour les tournées. « Et pourquoi pas pérenniser un emploi ? » •


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    De quoi j'me mêle

    le dimanche de 9h00 à 10h00
    le samedi de 14h00 à 15h00

    Marc Giouse

    Marc Giouse [DR]

    Marc Giouse [DR]

    Avec "De quoi j’me mêle", La Première vous propose un magazine entièrement consacré au reportage de terrain.

    Chaque dimanche, retrouvez un "gros plan" de quarante minutes sur un thème de société marquant.

    En fin d'émission, le journal du reportage et la séquence "répondeur" qui donne la parole aux auditeurs sur le sujet de la semaine précédente.

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    Dimanche 18 septembre 2011

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    Je fais mes courses dans les poubelles des supermarchés
    Etre "freegan", c'est faire ses courses autrement [James Peragine - Fotolia]
     

    Etre "freegan", c'est faire ses courses autrement [James Peragine - Fotolia]

    Tous les dimanches matin, Gilles et Sébastien partent faire leur courses dans les bennes à ordure des supermarchés de leur région. Ils y trouvent de tout: fruits, légumes, pain, fromage et certaines fois de la viande, dont la date de péremption n’est même pas échue.

    Ils sont de plus en plus nombreux en Suisse romande. Faute de moyens, ils se sont résolus à faire les poubelles afin de se nourrir correctement. Rencontre.

    Pierre et Mélinda mangent enfin autre chose que des pâtes depuis qu’ils ont franchi le pas. Ils sont devenus "freegan".

    Melinda est maman d’un petit garçon de 18 mois et ne vit pas toujours bien son statut: même si son alimentation s’est améliorée, pour elle se sont les clochards qui se nourrissent dans les poubelles. Alors voir son fils manger des légumes que d’autres ont jeté n’est pas simple à accepter. Pierre lui, jeune papa, le prend plutôt bien. Au-delà de la nécessité, il y voit un acte militant. Pour lui, récupérer ces aliments c’est une façon de s’opposer à la société de consommation qui surproduit et jette des tonnes de nourriture encore comestible.

    Selon Baptiste Marmier, responsable de la section vaudoise de Table Suisse, entreprise de redistribution alimentaire, ce ne sont pas moins de 250'000 tonnes de déchets alimentaires qui sont produits chaque année par les producteurs et les distributeurs dans notre pays. Sur ces 250'000 tonnes, 25'000 tonnes sont encore tout à fait consommables mais partent à la poubelle ou sont détruites, faute d’infrastructures pour les récupérer. A titre comparatif, Table Suisse - à qui certains distributeurs donnent leur surplus alimentaire plutôt que de le jeter - ne récolte que 3'000 tonnes de denrées par année.

    Comment expliquer un tel gâchis? Les grandes surfaces sont-elles vraiment obligées de produire tant de déchets? En quête de réponses, la reporter de "De quoi j'me mêle" a poussé la porte du bureau de Marc Schaefer, Directeur général de Migros-Vaud.

    Un reportage de Muriel Mérat, présenté par Véronique Marti et réalisé par Jean-Philippe Zwahlen.


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