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    A Nogent, il est interdit de fouiller les poubelles

    Trente-huit euros. C’est désormais ce que risquent de payer tous ceux qui seraient pris à Nogent-sur-Marne en train de glaner, c’est-à-dire de récupérer des détritus. Dans la ville, la décision du maire fait polémique.

     

     

    Plus question pour les plus pauvres de chercher à se nourrir avec les restes jetés par les restaurants ou les commerces de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne). Le maire (UMP) de la ville vient de prendre un arrêté interdisant le glanage* dans les poubelles de toute la commune.

    Déjà, en août, le maire (UMP) de La Madeleine, dans le Nord, avait pris ce type d’arrêté. 
    Il l’avait même fait traduire en roumain et en bulgare, provoquant la polémique dans la région. Le maire de Nogent, lui, est déjà coutumier de l’arrêté antimendicité, qu’il reprend chaque année pour « préserver son centre-ville ».

    Dans ce nouveau texte, intitulé « mesures relatives à la salubrité publique », l’édile interdit cette fois la fouille dans les poubelles, mais aussi les crachats, le fait d’uriner ou encore de souiller la voie publique de quelque manière que ce soit. « Ça devient dramatique, on trouve de tout sur les trottoirs, s’insurge Jacques J.P. Martin, le maire de Nogent. Ça pose des problèmes sanitaires, d’esthétique urbaine et de sécurité. On ne peut laisser saccager notre commune, ville touristique, en permanence. Depuis six mois, ça a augmenté, donc je réglemente. » Dès à présent, quiconque sera aperçu par la police municipale en train de fouiller dans les poubelles pourra faire l’objet d’une amende de première catégorie, c’est-à-dire au maximum de 38 €. « Voire d’être conduit au commissariat si ça recommence, insiste Jacques J.P. Martin. Que ceux qui sont obligés d’en arriver là s’adressent plutôt au centre communal d’action sociale ou aux associations. L’accompagnement social existe à Nogent ! »

    Une habitante : « C’est déjà terrible de se dire qu’ils n’ont que cette solution pour manger, alors les priver de ça, ça m’écœure »

    Dans la commune, les principaux concernés comprennent. « Les poubelles de mon restaurant sont renversées et fouillées chaque semaine, ça donne beaucoup de travail aux balayeurs de la ville », assure Mathieu Randet, restaurateur. « C’est mauvais pour l’image de la ville, pour son standing », confirme Jérôme, agent immobilier. Les habitants du centre-ville, eux, pensent aux plus pauvres. « C’est déjà terrible de se dire qu’ils n’ont que cette solution pour manger, alors les priver de ça, ça m’écœure », souffle Corinne, en promenant son chien.

    La décision du maire a en tout cas choqué les conseillers municipaux d’opposition, qui n’ont pas pu débattre de la question. « Nous avons été surpris par une telle décision, mais elle est dans la droite ligne de l’arrêté antimendicité pris tous les ans, juge Michel Gilles, conseiller DVD. C’est vrai qu’il faut maintenir la propreté des trottoirs, mais ils sont bien plus salis par les déjections canines! » « C’est de l’affichage politique, sans aucune marque d’humanisme », estime Marc Arazi, lui aussi conseiller d’opposition. Et William Geib, élu PS, d’ironiser : « Et pourquoi pas plus simplement un arrêté antipauvres à Nogent? »

    * Le glanage est une pratique ancestrale. Au Moyen Age, après la récolte, des indigents envahissaient les champs pour grappiller les restes non ramassés de la récolte. Aujourd’hui, il s’agit de personnes qui se servent lors des fins de marchés ou directement dans les poubelles.


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    un super site avec une super idée " don appetit "un site français qui propose de mettre des particuliers entre eux pour des dons de boites de conserve fruits et légumes des surplus de banquet et autres, alors allez y c'est vraiment une trés bonne initiative et nous lui souhaitons lui longue vie .

     http://www.donappetit.fr/

     


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  •  oui vous ne rêver pas la belgique met un homme en prison parce qu'il avait faim c'est inadmissible et ce qu'il est encore plus c'est de voir que la presse parle de vol ,non, il n'a pas voler il à récupérer dans la poubelle ce n'est pas du vol ! la justice n'a pas de sens si on laisse faire bientot les gouvernements voudrons interdire la pauvreté plutôt que d'essayer de l'éradiquer.  samedi 21 mai grand collectif à la foire du sentier pour soutenir cet homme innocent , venez nombreux signer la pétition .

     http://www.sudpresse.be/actualite/faits_divers/2011-05-05/6-mois-de-prison-pour-avoir-vole-2-sachets-de-muffins-perimes-dans-une-poubelle-870713.shtml

     

    6 mois de prison pour avoir volé 2 sachets de muffins périmés dans une poubelle

    6 mois de prison pour avoir volé 2 sachets de muffins périmés dans une poubelle

    Illustration Photonews

    Le tribunal correctionnel de Termonde a condamné mercredi un homme de 50 ans, originaire de Tamise, à six mois de prison pour avoir volé deux sachets de muffins périmés. Ceux-ci se trouvaient dans un conteneur à déchets situé sur le parking d’un supermarché à Rupelmonde.

    Rédaction en ligne

    Publié le 05/05 à 10h07

    L’individu ira probablement en appel de cette décision que Comeos et le Syndicat neutre des Indépendants (SNI) ont saluée.

    Lors de la lecture de la condamnation, une dizaine de sympathisants et de militants contre le gaspillage de la nourriture étaient présents.

    La défense envisage d’aller en appel et prendra sa décision définitive la semaine prochaine. “Nous nous opposons au raisonnement selon lequel la nourriture reste la propriété du supermarché après qu’elle soit jetée”, explique Me Frank Scheerlinck, qui avait demandé l’acquittement de son client.

    La fédération du commerce et des services, Comeos, s’est dite “soulagée” du signal donné par le tribunal de Termonde, estimant punissable le vol dans les conteneurs des supermarchés.

    Comeos indique que consommer les produits qui se trouvent dans les poubelles est dangereux. “Personne ne sait pourquoi” le commerçant a jeté la nourriture: cela peut être un excédent de stock mais également parce que les aliments ont été congelés puis dégelés.

    Le SNI conseille pour sa part aux commerçants “de donner la nourriture tout juste périmée ou les produits moins présentables aux banques alimentaires, aux organisations contre la pauvreté, aux CPAS ou autres bonnes actions”, selon sa présidente, Christine Mattheeuws.


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    Un revenu minimum d'existence pour tous

    Mais là n'est peut-être pas l'essentiel. Il faut se demander comment ce pays, la France, qui a connu plus de soixante ans de croissance, interrompue à trois reprises seulement en 1975, 1993 et 2009, n'est pas en mesure d'assurer un revenu minimum à tous ses citoyens.

    Cette idée est loin d'être originale. Sur la place publique, Dominique de Villepin l'a avancée sous la forme d'un revenu citoyen, en l'assortissant toutefois d'une « activité dans la vie de la cité ».

    Parmi les philosophes ou les économistes nombreux sont ceux qui, en France ou ailleurs, préconisent depuis longtemps l'instauration d'un revenu d'existence, pour le coup absolument détaché de l'exercice d'une quelconque activité.

    Un tel revenu serait tout simplement attribué « inconditionnellement de la naissance à la mort, égal pour tous et cumulable sans restrictions avec n'importe quel revenu d'activité » selon l'heureuse formule du professeur Yoland Bresson, auteur notamment de « Le Revenu d'existence ou la métamorphose de l'être social » (éditions L'Esprit Frappeur).

    S'agirait-il d'assistance ? Oui, trois fois oui, au sens le plus noble de ce mot : il s'agit d'assister tous nos concitoyens parce qu'ils sont nos concitoyens et que vivre ensemble signifie rien moins que se porter assistance mutuelle.

    Mais, rassurons certains d'entre nous, un tel revenu d'existence pour tous serait de surcroît rentable pour la collectivité en provoquant un regain de consommation et un surcroît de croissance ce qui à terme permettrait un vrai retour sur son financement (assuré notamment par une fiscalité plus juste

     


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  • savoir revivre de jacques massacrier un livre consultable gratuitement en ligne pour tretrouver la liberté :

     

     http://savoir-revivre.coerrance.org/

     

     

     

     À quoi bon lancer des cris d'alarme contre la société de consommation et d'industrialisation, contre la pollution qui en résulte, si nous continuons à faire vivre les industries qui nous empoisonnent et épuisent les ressources naturelles de notre planète !

    Pourquoi entretenir les mauvaises herbes qui étouffent les légumes de notre jardin ?

    Dans le tumulte de la foule indifférente des grandes cités, on ne perçoit plus les plaintes, alors n'usons pas le peu d'oxygène que nous reste à crier notre désarroi.

    Allons plutôt réapprendre à vivre en se passant du produit de ces industries et retrouvons au contact de la nature les bases d'une véritable échelle des valeurs, devant le merveilleux équilibre biologique nous pourrons mesurer l'immensité du désordre de notre société.

    Certes, nous aurons du mal à nous passer complètement de ces produits manufacturés, nous avons accumulé trop de vilaines manies pendant des générations.

    Peut-être ne faudrait-il pas éliminer une production industrielle dans un intérêt commun et limité aux choses essentielles, mais comment les déterminer puisque nous avons précisement perdu la notion de l'essentiel ?

    Mettons nos connaissances en veilleuse, allons méditer sur l'opportunité de leur utilisation. Reconsidérons les éléments primordiaux de notre existence.

    Il faut avoir un puit pour connaître la valeur de l'eau… Il faut faire pousser un arbre pour hésiter avant d'en abattre un autre… Il faut savourer les légumes de son jardin pour savoir à quels succédanés nous étions accoutumés… Il faut couper son bois pour retrouver devant sa cheminé la véritable sensation du confort… Il faut confectionner ses propres vêtements pour ne plus avoir envie de subir les caprices de la mode… Il faut regarder vivre les animaux et les insectes avant d'exterminer quelques soit-disant "nuisibles"… Il faut retrouver la santé du corps et de l'esprit pour réaliser le plaisir de vivre et celui d'aimer.


    Je lui dis :
    - Rends moi cette cerise, tout de suite.
    - Bien, répond le loriot.
    Il rend la cerise et, avec la cerise, les trois cent mille insectes nuisibles qu'il avale en une année.

    Jules Renard

     

    Chaque année, des centaines de milliers de gens prennent conscience de la stérilité de leur vie sociale, éprouvent le pressentiment des grands bouleversements ou des cataclysmes qui n'épargnent que les peuples primitifs et ils partent pour réapprendre à vivre organiquement dans la nature.

    Cette nature que la pluspart ont seulement abordée en vacances et en week-end, ceux qui n'ont jamais fait pousser qu'un haricot dans un coton humide à l'école communale, ceux qui voudraient bien construire un mur mais qui ne connaissent pas les proportions pour faire du ciment, ceux qui ont toujours pensé qu'il fallait un coq dans un poulailler pour que les poules puissent pondre, ceux qui sont désemparés lorsqu'ils n'ont pas de médecin pour soigner le moindre malaise, ceux qui s'imaginent qu'il faut être tailleur pour confectionner des pantalons ou boulanger pour faire du pain…

    …Ce livre leur est destiné, il leur apprendra des choses simples et élémentaires, les éléments de base qui sont généralement formulés d'une manière trop complexe pour les "non-initiés" dans les ouvrages spécialisés, des recettes et conseils divers recueillis auprès de ceux qui ont vécu l'aventure en s'échappant des villes ; ils ont appris eux-même à revivre avec la nature et nous proposent dans ce livre les solutions aux difficultés qu'ils ont éprouvées.

    En fait, il s'agit de remplacer le plus possible les produits du commerce par ce que l'on peut faire facilement soi-même, il ne faut pas espérer pouvoir vivre d'un jour à l'autre sur sa propre production mais on peut rapidement réduire au stricte minimum ses besoins financiers (surtout ceux qui vivent en communauté).

    En retournant près de la nature, nous contribuons à la protéger, nous réintégrons notre élément naturel et cessons de collaborer avec une société dont la vitalité est basée sur le gâchis. Nous sommes peut-être les pionniers d'une grande migration vers un monde meilleur qui est à notre porte.

    L'Homme s'obstine à inventer l'Enfer dans un monde paradisiaque.

     

    Jacques Massacrier
     

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